• Kenya : l’inflation stagne à 9.2% sur un an
  • Afrique du Sud : des habitants réagissent à la liberté conditionnelle de Pistorius
  • Côte d’Ivoire: Laurent Gbagbo veut « réparer l’injustice »
  • Stop aux fake news: le Conseil supérieur de la Communication (CSC) sensibilise à Koudougou.
  • Burkina : « Nous exhortons les journalistes et les autorités à pacifier leurs rapports » Dr Boukary Nebié, Secrétaire général du RISA
  • Agriculture : L’ingénieur-innovateur Pierre Nanema met en place un tracteur multifonctionnel
  • Burkina : effort de guerre, FDS, VDP et déplacés internes reçoivent des dons collectés en marge de la 16e édition du SIAO
  • Cohésion sociale : L’ONG OCADES SED Fada outille les leaders coutumiers et religieux sur leur responsabilité à Bogandé.
  • Efforts de guerre: le ministère de l’industrie et du commerce fait don de 71 millions de FCFA, des engins et des vivres aux FDS.
  • Le Burkina Faso prend part au forum des ministres en charge de la Sécurité des pays de la CEDEAO
  • Burkina/Civisme fiscal : Le personnel du Premier ministère paye ses taxes
  • Burkina Faso : contrôle de terrains, la Direction générale des impôts appelle les populations à coopérer
  • Burkina : Début d’une vaste opération contre le groupe terroriste GSIM
  • L’avenir du cinéma africain primé à Nairobi
  • RDC : le M23 reste sur ses positions malgré un appel au retrait
  • Sénégal : Sonko condamné, « un agenda politique » crie son avocat
  • Sahara occidental : premier convoi vers des sites de la mission de l’ONU
  • Ouganda : le fils Museveni promet d’envoyer l’armée pour défendre Moscou
  • ONU : le climat et l’insécurité compromettent l’agenda de l’UA
  • CPI : le mandat d’arrêt contre Poutine préoccupe l’Afrique du Sud
  • Fronde de sans-papiers sur les chantiers des JO de Paris 2024

    By in Sport share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Mondial au Qatar, JO à Paris, même combat? Dans la presse française, des témoignages d’ouvriers clandestins employés sur les sites des prochains Jeux olympiques se multiplient. Et décrivent des conditions de travail exécrables.

    © Damien Glez

    Les organisateurs de la dernière Coupe du monde de football doivent rire sous cape. Mis à l’index par des activistes français dénonçant les « chantiers du scandale » qataris, ils savourent aujourd’hui les titres de presse internationaux qui relaient les témoignages de travailleurs immigrés, notamment africains, dénonçant leurs conditions de travail sur les sites des Jeux olympiques qui doivent se tenir à Paris, dans un an et demi…

    Accepter les conditions… ou partir
    Le parallèle est limpide. Que ce soit au niveau du village olympique, à Saint-Denis, ou du centre aquatique du parc des sports de Marville, tous deux situés en Seine-Saint-Denis, des anciens ouvriers décrivent une gestion inhumaine du personnel, des rémunérations insuffisantes, des journées de travail à rallonge dont les heures supplémentaires ne sont pas payées, des congés payés inexistants et parfois même des journées entières non rémunérées.

    Des situations qui reposent sur un chantage classique rendu possible par l’absence de statut des employés clandestins. Les sans-papiers n’auraient d’autre alternative que d’accepter les entorses au droit du travail ou de… plier bagages. De surcroît, la nécessité d’achever les chantiers avant les rendez-vous du grand événement sportif international rend difficile l’organisation d’une pression sociale progressive.

    À lire Les ouvriers népalais, « esclaves » sacrifiés de la Coupe du monde qatarie

    Si la presse se saisit actuellement de l’affaire, le dossier n’est pas nouveau. En juin dernier, suite à des alertes du syndicat CGT, toujours gêné par la concurrence biaisée sur le marché du travail, le parquet de Bobigny avait ouvert une enquête pour « travail dissimulé ».

    Une bombe à retardement politique
    Si les déboires des clandestins sur les chantiers « sportifs » français rappellent légitimement ceux des ouvriers des travaux qataris, comparaison n’est pas toujours raison. 6 500 travailleurs seraient morts durant les préparatifs de la Coupe du monde, parfois des immigrés légaux venus avec des papiers qu’ils se seraient vu confisquer. Il n’en reste pas moins que l’emploi de clandestins sur des projets promus par l’État français – chantre théorique des droits de l’Homme – est une bombe politique à retardement…

    Avant que les jeux Olympiques ne soient durablement entachés par la polémique, l’inspection du travail française et la société de livraison des travaux, Solideo, affirment avoir décidé de s’attaquer sérieusement au problème : la première avec les contrôles quotidiens des sites par une unité spéciale et la seconde avec des « actions de prévention du travail illégal ». Est-ce la fin de l’omerta dans la sous-traitance, de l’hypocrisie politicienne de tous bords et des triches grossières aux identités multiples des individus et des entreprises ? La médiatisation de l’événement sportif pourrait aider à assainir ponctuellement les pratiques. Ponctuellement.

    Tags:
    Recommended posts